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Amaterasu
Amaterasu
Vagabond(e)
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Messages : 27
Date d'inscription : 27/04/2018
Pseudo : Hoko
Comètes : 235
Nom d'Etoile : Tempête de Feu
Sexe : Mâle
Âge : 18 lunes
Bénédiction divine : Aodhagan
Meute : Aucune
Posté Lun 30 Avr - 21:55
Chemin Libre ~
Tout semble se déchiqueter. Comme si, d'un coup, l'univers allait s'éteindre. C'était comme si une brèche avait été ouverte et qu'un vent violent avait soufflé sur la flamme divine de la vie et l'avait éteinte. Comme ça. Pouf. D'un coup. Et ça sans que rien ni personne ne puisse rien y faire. Alors, ils subissaient. Tous. Dont le loup au pelage nuancé de roux feu. Lui aussi allait s'éteindre. Il ne pouvait qu'entendre les hurlements de ses congénères, il ne pouvait que voir les larmes cristallines des plus blessés, il ne pouvait que sentir cette peur qui s'imprégnait de tous les paysages avec une rapidité hallucinante, il avait pu ressentir le frisson si douloureux que l'on ressentait lorsqu'on frôlait la mort. Le Guerrier n'était plus, il se sentit si faible d'un coup. Il se disait que, peu importe l'entraînement que l'on pouvait recevoir, personne ne pouvait arrêter ni même éviter un tel cataclysme. C'était une fin du monde. C'était comme si on tirait le rideau à la fin d'une pièce de théâtre, le rideau était lentement en train de camoufler le reste du spectacle, les lumières s'éteignaient lentement. D'un coup, tout s'est stoppé. Il n'eut le temps que d'observer  pour une dernière et triste fois la robe ébène de celui qu'il considérait comme son frère, Usui. Il s'était éteint. Ayant fait ses adieux aux publics, il s'en allait en coulisse, il allait se reposer sous les applaudissements assourdissants que lui offrait la vie. Le rouquin ne savait pas ce qui allait se passer, allait-il retrouver tous ses amis dans ce qu'on peut appeler le "Paradis" ? Ou allait-il sombrer dans un néant absolu, gardant en mémoire les cris stridents de ses proches ainsi que leurs larmes ? Allait-il se noyer dans un océan de larmes ? Il n'en savait rien. Peut-être même n'avait-il tout simplement pas envie de le savoir. La flamme qui brûlait en lui s'était éteinte, ne laissant plus que de la cendre inutile. Il allait fermer ses pupilles pour la dernière fois. Il n'allait plus ressentir cette sensation étrange au creux du ventre quand il apercevait un bel arc-en-ciel qui annonçait le soleil, il n'allait plus pouvoir savoir ce que cela fait de sentir les doux rayons du soleil sur son pelage de feu. Tout ça allait s'évaporer. Comme si ça n'avait jamais existé. Et même si il ne voulait pas que tout cela disparaisse, il ne pouvait rien y faire, il avait beau tenter de se battre, l'inévitable allait l'atteindre. Il allait ressentir cette sensation que ça fait de ne plus respirer, de ne plus sentir l'oxygène pénétrer ses poumons.

Mais, il se réveilla. Il rouvrit les yeux, comme si ce qu'il avait vécu n'était qu'un cauchemar atrocement réaliste. De doux mais étranges papillons venaient s'installer dans le ventre du jeune mâle. Doucement, ils se mirent à battre des ailes et à créer un frisson de malaise tout le long de son corps. Ses yeux s'ouvrirent sur le monde. Ses pupilles écarlates apprivoisaient avec méfiance l'environnement. La question la plus logique ne lui était pas venu tout de suite en tête, il ne s'était pas demandé où il était ni même ce qu'il c'était passé, il n'avait qu'une unique question : Où était son ami au pelage semblable à la robe d'un corbeau ? Tout ses muscles étaient bandés, prêts à toutes éventualités. Il était vivant. Très vivant. Il sentait son coeur battre à tout rompre. Doucement, il se leva, posant avec prudence sa patte pour se soulever, il finit par faire un pas en avant, c'est alors q'un éclair vint le pourfendre : Amaterasu, Tempête de Feu. Voilà son nom. Amaterasu. Ce ne fut qu'en acceptant de s'aventurer dans ce monde étrange mais à la beauté divine qu'il se rappela de son nom, Amaterasu. Tout du moins, il pensait que c'était son nom depuis toujours. C'était comme une évidence. Il se sentait comme protéger, ici, sur cette montagne aux belles couleurs. Il sentait un souffle chaleureux l'accompagner. Il ne savait pas ce que c'était, mais ça le réchauffait et ça l'apaisait. Peu importe combien il essayait de se rappeler, les souvenirs de ce qu'il s'était passé restés flous. Il ne se souvenait que de quelques bribes. Des cris, des pleures et d'une silhouette noire qui lui lançait un regard implorant mais plein d'amitié. La lune brillait haute dans le ciel et ce soir là les nuages s'étaient éclipsés, donnant un aspect angélique à cette belle toison céleste. Toutes les étoiles brillaient avec ardeurs, accueillant chaleureusement le rouquin.

Un élan de courage le poussa à s'aventurer dans ce monde inconnu. Il ne savait pas ce qu'il faisait là, mais il n'y avait nul doute qu'il était en vie, en chair et en os et même si il ne se souvient de presque rien, il sait qu'il doit retrouver son ami qu'importe le prix. Et étrangement, il savait qu'il était ici, quelque part, non loin. Il n'en avait pas douté une seule seconde. La lune éclairait tout juste assez les terres pour qu'il puisse s'y aventurer sans grands dangers. Il voyait au loin un lac, un beau lac embrumé... Et juste aux bouts de ses deux grandes pattes puissantes, un flaque d'eau claire, illuminée par un rayon lunaire, il y voyait son reflet, son corps musclé, son pelage de feu et ce qui le marqua le plus fut ses pupilles. Il possédait des yeux aussi rouges que le feu, il pouvait presque voir des braises tournoyer dans ses iris, ces braises dansaient, elles dansaient sur une mélodie hasardeuse et inconnue, interprétant une chorégraphie qui semblait naturelle. Le vent qui soufflait sur la montagne était doux. Une vague de nostalgie s'empara du corps du jeune mâle et il eut les larmes aux yeux pendant un instant. Il entendait des hurlements en boucle dans sa tête, n'arrivant pas à se les sortir de l'esprit, il tenta de dormir, mais c'était pire. C'était une torture. Alors, il fit tout pour rester éveiller, lutant contre lui même, il était assis, observant le monde d'en haut... Il se sentait chez lui. C'était vraiment étrange. Il ne savait pas si il y avait quelqu'un d'autre ici. Il se sentait seul au monde. Il osa donc fermer les yeux, savourant la douce brise, baissant sa garde, juste quelques secondes, juste un seul instant... Tout laisser tomber juste une petite seconde.
ft. Yuuki
Yuuki
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Date d'inscription : 25/04/2018
Pseudo : Kaala / Nilaya
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Nom d'Etoile : Mépris de la Lune
Sexe : Femelle
Âge : 48 lunes
Bénédiction divine : Dunstan
Meute : Aucune
Posté Sam 16 Juin - 18:17
Yuuki & AmaterasuUn regard plongé dans une âme.
Levons les yeux vers le ciel et suivons le chemin de la liberté
Elle les cherche, elle ne fait que cela. Elle les a perdu de vu, ils ont disparu en même temps que le ciel s'est fissuré. Elle court partout, cherche sans savoir où réellement le faire. Son regard va tantôt à droite, puis s'enfuit tantôt à gauche, mais son souffle lui manque, la gorge lui brûle et ses yeux sont en larmes. Qu'est-ce ? Que se passe-t-il ? Est-ce cela, le cauchemar dont parle les légendes... ? Son monde s'effondre, sa vie semble lentement l'abandonner, ses dernières forces sont happées par le néant, ses pattes se dérobent sous son poids, son hurlement se meurt dans le vide. Puis, plus rien.

Noir, tout est noir. Son esprit s'est envolé pour rejoindre les siens... Pourtant, quelque chose semble la retenir, quelque chose refuse de la voir quitter son corps, ce quelque chose la tire inexplicablement vers le bas. Son corps revient à la vie, une douleur fulgurante la transperce, son crâne ne va pas tenir le choc, elle en est certaine. Pourtant, la douleur s'estompe et au bout d'un moment, le bourdonnement aigu baisse en volume et son cœur tape moins violemment dans sa boîte crânienne. Enfin, quand tout semble s'être tu, elle ouvre les yeux, lentement. La lumière inexistante facilite la chose, elle regarde autour d'elle, faisant attention à ne pas se rompre le cou. Elle tente de ramper, se trempe en passant dans une flaque, l'eau est trouble à son passage, son pelage fauve semble terni avec la nuit qui est tombée. Elle s'arrête quand elle aperçoit un autre loup, couleur feu, elle se lève et vient se poser à côté de lui, ce sentiment de besoin de sociabilité qui lui brûle la poitrine et en même temps la tiraille, refusant de la laisser en paix auprès d'un autre animal de son espèce. Elle se penche pour observer, ses yeux noirs observent ce qu'ils semblent reconnaître: un monde qui leur appartenait déjà. Pourtant, il lui manque quelque chose, elle le sait, mais quoi ?

« Yuuki. Et vous ? »

Elle ne trouvait rien d'autre à dire, rien d'autre à prononcer, ce nom lui était revenu en mémoire au moment où elle avait ouvert les yeux, ce nom lui paraissait si familier, pourtant si... Lointain, elle semblait y être habituée pourtant... Elle s'y ferait de toute façon. Son regard fixait toujours ce qui se trouvait en bas, elle ne le lâchait pas des yeux. Ce monde qui était à eux.
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